Crédits de formation continue : 2.5 e-log (ASCL, FSSF, ASI), 4 ASDD, 3 SSP
Dr Caitriona Ungarelli-McEvoy, anesthésiste et acupunctrice, CEMIC, CHUV
En introduction de cette table ronde, un tour d’horizon sera donné sur la médecine intégrative, soit une intégration structurée et basée sur les preuves des médecines complémentaires et conventionnelles. Ceci ouvrira la discussion autour des médecines complémentaires et leur possible rôle dans le contexte de l’allaitement. Peut-on s’y fier et à qui s’adresser ? Comment devenir partenaire de cet idéal de soins ?
Dre Caitriona Ungarelli-McEvoy, médecin acupunctrice
Méline Leca, sage-femme acupunctrice
Parmi les approches complémentaires fréquemment évoquées, figure l’acupuncture. Cette thérapie millénaire est issue de la médecine traditionnelle chinoise, qui propose une interprétation propre de la physiologie de l’allaitement et de ses éventuelles difficultés. De l’allaitement simple en passant par l’hypogalactie ou l’engorgement, voire la mastite, dans quelle mesure l’acupuncture peut-elle être recommandée, quelles indications sont soutenues par des preuves scientifiques et vers qui se tourner pour accéder à un tel traitement ? Voici quelques questions qui seront discutées.
Valérie Avignon, sage-femme clinicienne spécialisée, coordinatrice de recherche, CHUV
De nombreuses femmes en Suisse utilisent des médecines complémentaires avec en tête de liste la phytothérapie. Perçue comme plus sûre que la médecine conventionnelle, peu de femmes sont cependant réellement informées des effets secondaires possibles tant pendant la grossesse que l’allaitement. Les galactologues sont le vent en poupe dans une société ou l’allaitement maternel est la norme et presque une obligation de réussite. Une récente information sur le thé de fenouil n’est pas passée inaperçue. Nous nous proposons de réfléchir sur cette pratique des galactologues naturels et sur la conduite à tenir face à la croissance de l’automédication naturelle.
Vitor Andrade Rocha, sage-femme homéopathe et consultant en Lactation, indépendant sur la région lausannoise depuis 2016.
Le lait maternel est le seul aliment naturel pour les nourrissons, mais l'allaitement n'est pas toujours naturellement simple à mettre en place. Effectivement il n'est pas rare que des complications surgissent et le mettent en péril.
Hypogalactie versus engorgement, crevasses, douleurs au mamelon ou irradiant à tous le seins, inflammation de la glande mammaire sont en sont quelques exemples que l'homéopathie peut résoudre.
Cette médicine dite alternative, est très plébiscitée par les mamans allaitantes de part le fait qu'elle ne présente pas d'effets secondaires et qu'elle est de facile accès.
Pour qu’un allaitement soit harmonieux, il est important que la mère et son enfant soient confortables et libres dans leurs mouvements. L’ostéopathe agit, selon les besoins, sur l’un et/ou l’autre de manière à lever les restrictions de mobilité qui pourraient mettre en péril l’allaitement.
Il est un paradoxe qui continue d’interroger : celui qui veut que l’allaitement maternel, option la plus bénéfice et rentable, soit certes inégalement réparti mais surtout moins pratiqué chez les plus vulnérables et démunis (du nord comme du Sud) que chez les autres. C’est là un paradoxe historique aux multiples déterminants et ramifications qu’il est intéressant de scruter dans sa durée et ses spécificités locales pour mieux se doter de moyens et d’outils pour une promotion équitable, efficace, durable de l’allaitement maternel. C’est sur ce paradoxe et ses raisons d’être et ses impacts que notre intervention portera.
Dre Céline J. Fischer Fumeaux, MD, PhD, PD-ME, médecin cheffe, lactarium, allaitement et nutrition périnatale, Service de Néonatologie, Département femme-mère-enfant, CHUV
Et si, parmi les lacunes qui contribuent à prétériter l’allaitement, le manque relatif de connaissances scientifiques méritait une attention particulière ? Cette présentation propose un retour sur l’état des (mé)connaissances dans ce domaine, ainsi que les facteurs qui y contribuent. Elle s’intéressera aussi aux pistes d’amélioration pour que la recherche scientifique puisse pleinement devenir un levier en faveur de l’amélioration de connaissances et des pratiques.
Le soutien de la nutrition du nouveau -né représente un enjeu non négligeable dans l’accompagnement à la parentalité. Ainsi du choix éclairé des parents en anténatal, à la guidance des premiers pas et à l’autonomisation des parents, nous vous présenterons les différents axes de développement selon le trajet du nouveau-né et de ses parents.